Jour 1 :
Ma toute première observation sur mes séances de travail approfondi a été qu'elles me semblaient très courtes. 3 heures de travail super-concentré par jour ne semblent pas si impressionnantes. Cependant, les résultats de ces 180 minutes sont plus que satisfaisants : J'ai accompli beaucoup de choses !
J'ai rapidement remarqué que le travail en profondeur est le plus efficace pour moi lorsque j'ai une tâche unique qui n'exige aucune navigation sur Internet. La rédaction d'un article de blog, qui était ma tâche principale pour l'un des blocs d'aujourd'hui, s'est très bien déroulée. La recherche d'un article, en revanche, m'a semblé un peu plus déstructurée. Il est difficile de savoir si l'on est encore en train de faire des recherches sur le sujet ou si l'on est simplement en train de lire un article intéressant qui porte plus ou moins sur le sujet.
Jour 2 :
Sur la base de mes expériences de la veille, j'ai décidé de consacrer mes deux séances de travail approfondi d'aujourd'hui à l'écriture pure et simple. Pas de téléphone, pas de médias sociaux, pas d'internet (à l'exception de mon ami le plus cher : le thésaurus).
Wow, c'est allé très vite ! J'ai fait beaucoup plus que prévu. Normalement, je suis très attentif à mon humeur lorsque j'écris et, au moindre signe de fatigue, je fais une pause. Cela semble être une bonne tactique, car je ne veux pas que la qualité de mon écriture baisse. En revanche, avec le travail en profondeur, je me suis sentie plus déterminée à tenir jusqu'à la fin de la session.
En ce qui concerne les signes de fatigue, le plus évident pour moi est lorsque je commence à me fixer sur une seule phrase ou un titre, puis que j'essaie de le perfectionner plusieurs fois sans en voir les effets. J'étais conscient que ce genre de boucle mentale pouvait en fait me distraire de ma concentration profonde. Aujourd'hui, au lieu d'essayer de trouver la solution, je me contentais de noter "à améliorer" et je passais à autre chose. Cela a rendu l'ensemble beaucoup plus productif.
Troisième jour :
La première session était consacrée à l'écriture, elle était donc familière et s'est très bien déroulée.
J'ai dû faire quelques courses à l'heure du déjeuner, et je n'ai donc pu commencer ma deuxième séance de travail en profondeur que vers 16h30. J'étais un peu fatigué : les courses m'ont vidé + j'ai mangé un hamburger pour le déjeuner, ce qui n'est pas la meilleure idée si vous ne prévoyez pas de faire une sieste après, mais bon, voyons !
La deuxième session d'aujourd'hui était consacrée à la création de mises en page de livres électroniques dans InDesign. Je trouve très satisfaisant de faire ce genre de choses par moi-même, c'est pourquoi j'essaie d'apprendre et de devenir plus compétent dans l'utilisation des outils d'Adobe. Il s'est avéré que l'enthousiasme de mon créateur m'a totalement débarrassé du marasme de l'après-midi et j'ai même passé plus de temps en mode de travail approfondi que je ne l'avais initialement prévu.
J'utilise la minuterie intégrée de l'iPhone pour programmer des alarmes pour mes sessions de travail approfondi.
Jour 4:
La première session était très bien (relecture des articles que je dois envoyer à mes clients), mais j'ai terminé la tâche bien avant les 90 minutes. Je n'avais pas envie de commencer tout de suite une tâche complètement différente, j'ai donc décidé de prolonger simplement la deuxième session et de la faire durer 105 minutes.
Maintenant, je comprends tout à fait l'intérêt d'être à l'abri des distractions pendant les sessions de travail approfondi. Les tâches superficielles d'aujourd'hui (répondre à des courriels, trier quelques documents, créer une bannière simple pour un groupe Facebook) m'ont pris beaucoup plus de temps que nécessaire, parce que je ne faisais pas attention à mon niveau de concentration. Peut-être serait-il judicieux de fixer une limite de temps pour les tâches superficielles également ?
Jour 5 :
Une fois de plus, j'ai eu du mal à faire un travail superficiel qui m'engageait dès le début de la journée. Note à moi-même : Je dois effectuer la première session de travail approfondi de la journée avant de consulter ma boîte de réception.
À part cela, je ne me suis pas vraiment sentie différente aujourd'hui, même si c'est vendredi et que je m'attendais à me sentir un peu plus paresseuse que pendant la première partie de la semaine. J'aime le fait que le travail en profondeur exige que l'on suive les mêmes étapes quels que soient le jour, l'heure ou le lieu. Cela favorise vraiment la productivité.
Impressions finales:
Cette technique de gestion du temps m'a beaucoup plu. Le travail en profondeur m'a permis de faire tout ce que j'avais prévu pour la semaine, sans allonger mes journées de travail. Au contraire, j'ai eu plus de temps libre que d'habitude. La règle stricte de l'absence de distractions m'a permis de terminer certaines tâches exigeantes en un temps beaucoup plus court que d'habitude.
J'ai l'intention de continuer à expérimenter le travail en profondeur : peut-être pourrais-je ajouter une troisième séance quotidienne ou les faire durer deux heures ? Mon seul point faible est que je retombe totalement dans mes anciennes habitudes de distraction pendant mes séances de travail en profondeur. Je devrais vraiment travailler sur ce point.
Je ne sais pas si cette technique serait facile à mettre en œuvre pour les personnes travaillant en équipe, mais je la recommande vivement aux indépendants qui contrôlent leur emploi du temps quotidien.